Initialement, on faisait surtout appel à la musicothérapie pour venir en aide aux personnes souffrant de troubles psychiques. Si ses effets contre le stress, la souffrance ou encore le manque de confiance en soi ne font plus aucun doute, on a aussi découvert que cette méthode se révélait bénéfique dans de nombreuses autres sphères. Afin d’en faire profiter un maximum de monde, on fait appel à deux formes de musicothérapie assez différentes : la variante active et la variante réceptive.
La musicothérapie active renforce l’estime de soi et diminue le stress
Pourquoi apprendre à chanter à Paris ? Très concrètement, qu’il s’agisse du travail de la voix ou d’un instrument de musique, les personnes qui prennent ce genre d’initiative parviennent à retrouver une forme de confiance. En remarquant qu’elles sont capables de faire des choses avec leurs mains, leur voix, de coordonner les gestes et de progresser, elles renforcent une estime de soi souvent réduite par des maladies comme la dépression, la phobie sociale ou encore la bipolarité par exemple.
De plus, pratiquer la musique en groupe permet aussi de créer du lien social. Souvent, les individus en détresse se renferment sur eux-mêmes et souffrent aussi de la solitude. Leur manque de confiance les décourage d’aller vers les autres, mais la musique les aide à briser la glace, à initier une démarche de dialogue et à sortir progressivement de leur carapace. Ce genre de thérapie peut demander beaucoup de temps, il ne s’agit pas d’un remède miraculeux… Mais les effets sur le moyen et le long terme peuvent être étonnants !
La musicothérapie réceptive améliore la qualité de vie des malades
Les connaissances sur la musicothérapie restent encore très limitées, même si les scientifiques et médecins s’y intéressent de plus en plus. Ils ne savent pas encore jusqu’où peut aller la musique dans l’aide aux malades, mais ils sont déjà persuadés de ses bénéfices sur la douleur et le stress.
Très concrètement, la musicothérapie réceptive consiste à incorporer un peu de musique dans le quotidien des patients, afin de l’adoucir et de leur offrir une meilleure qualité de vie. Ceux-ci accèdent plus facilement à la relaxation de cette manière, et ils voient même leurs douleurs diminuer grâce à l’évasion que leur permet la musique. En effet, quand on se concentre sur un rythme, des sons, une voix ou un instrument, on parvient à moins penser à ce qui nous gêne, à nos douleurs et nos problèmes de santé. Même s’il n’est pas possible de guérir les pathologies chroniques ou graves avec de la musique, le simple fait de pouvoir limiter les répercussions des symptômes sur le confort de vie encourage beaucoup de praticiens à proposer la musicothérapie.
On a déjà remarqué que la musique pouvait favoriser la récupération de fonctions cognitives après un AVC, qu’elle aidait les victimes d’Alzheimer à travailler leur mémoire et qu’elle participait même au retardement de la progression de la maladie. Alors même si l’on sait que la musique ne supprime pas la douleur, on admet qu’elle adoucit les mœurs : il serait dommage de s’en priver, et il ne faut pas oublier que la musicothérapie peut aussi aider à simplement se détendre, même quand on n’a aucune maladie spécifique.
