Aidant familial : les clés pour mieux vivre cette situation

Aidant familial : les clés pour mieux vivre cette situation

Soutenue par plusieurs dispositifs comme des allocations ou des congés spécifiques, la présence d’un aidant familial auprès d’une personne en perte d’autonomie allonge la durée de maintien à domicile, souvent bénéfique aux personnes âgées. Mais aider un proche dépendant n’est pas toujours facile. 44% des aidants familiaux ont moins de 50 ans, ce qui signifie qu’ils ont encore une vie professionnelle riche et des projets variés. Pour trouver son équilibre, il faut parfois accepter de lever le pied ou de se tourner vers des aides extérieures.

Comment concilier ses projets personnels et le soutien quotidien à un proche âgé ?

Partir en week-end avec son conjoint, organiser une semaine de vacances avec ses enfants ou ses petits-enfants, passer une nuit dans une autre région à l’occasion d’un festival : tous ces projets qui semblent anodins peuvent devenir un vrai casse-tête lorsque l’on est aidant familial au quotidien. Et pourtant, il est vital de ne pas mettre sa propre vie entre parenthèses si l’on veut continuer à donner de son temps et de son énergie aux autres.

Vous avez besoin d’un relais temporaire auprès de votre proche dépendant pour souffler, vous consacrer à votre famille ou mener à bien des projets personnels ? Plusieurs solutions sont imaginables :

– demander à un voisin ou à un proche de confiance de faire des visites régulières en votre absence ;

– solliciter une aide à domicile si la charge d’accompagnement et de soin est importante ;

– trouver une famille d’accueil qui hébergera votre proche le temps de votre indisponibilité ;

– contacter une maison de repos à HAL-VILVORDE afin de bénéficier d’un accueil temporaire.

Profitez de moments de qualité avec votre parent dépendant

Lorsque les soins se suivent, que la routine se répète avec préparation des repas, courses, ménage, aide à l’habillement et à la toilette, les aidants familiaux oublient parfois à qui ils ont affaire. Pris dans le tourbillon de leurs propres vies, ils manquent de temps pour partager des instants qualitatifs avec leur parent. Or, ces moments s’avèrent cruciaux afin de ne pas frôler la maltraitance. Ils reconstruisent le lien entre aidant et aidé, et valorisent les efforts de chacun pour que la situation soit vécue au mieux.

Renseignez-vous auprès de votre organisme de santé, de votre mutuelle ou de votre caisse de retraite : il existe de nombreux dispositifs visant au partage de moments privilégiés, que ce soit un simple atelier dans une maison de retraite ou une semaine entière de vacances adaptées au degré d’autonomie de chaque participant.

Savoir prendre les bonnes décisions sans culpabiliser

La situation de votre proche empire, son niveau de dépendance s’accroît, mais vous culpabilisez à l’idée de lui proposer un départ en EHPAD ou en maison de retraite ? Si le déménagement en Nursing Home peut faire peur, il ne doit pas constituer une fracture entre la situation d’avant et d’après. En choisissant un établissement facilement accessible pour vous, vous pourrez parfaitement continuer à rendre visite à votre proche, tout en étant soulagé des tâches les plus difficiles.

Sachez que l’hébergement en EHPAD ou en nursing home présente de nombreux avantages pour les séniors dépendants. Les équipes y privilégient la santé physique, mais aussi l’équilibre cognitif et social à travers des activités en groupe. La surveillance de jour comme de nuit est également appréciée des aidants, qui sont immédiatement appelés en cas de souci.

Source des images : pexels.com

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